Aujourd’hui, la Minett UNESCO Biosphere, gerée par le Syndicat PRO-SUD, a fêté son premier anniversaire à la Schungfabrik de Tétange. Parmi les quelque 70 invités, Meriem Bouamrane aurait dû être présente en tant que conférencière invitée.
Meriem Bouamrane est économiste de l’environnement, responsable de l’unité de recherche et de politique sur la biodiversité au sein du département d’écologie et de géosciences du programme « Man and the Biosphere » et travaille pour le programme MAB depuis 2001.
En outre, elle est la coordinatrice du réseau EuroMAB, le plus ancien et le plus grand réseau du réseau mondial des réserves de biosphère. Elle est ainsi responsable des programmes de recherche et de formation sur l’accès et l’utilisation de la biodiversité, les approches participatives et la concertation, en utilisant les réserves de biosphère comme sites de recherche et de démonstration.
Dans le cadre de ses fonctions, elle a organisé et animé plusieurs ateliers sur différentes techniques et outils participatifs dans les réserves de biosphère et a participé à plusieurs programmes de recherche sur la résilience des systèmes socio-écologiques et les méthodologies participatives.
Elle est également membre du comité scientifique du PECS (Programme on Ecosystem Change and Society), parrainé par l’UNESCO et l’ICSU et accueilli par le Centre de résilience de Stockholm, et est la personne de contact pour l’IPBES et la biodiversité à l’UNESCO.
Des restrictions de voyage de la part de l’UNESCO ont toutefois empêché Meriem Bouamrane de venir en personne à la célébration du premier anniversaire de la Minett UNESCO Biosphere. La scientifique n’a cependant pas manqué de souligner la particularité de notre réserve de biosphère dans un message vidéo.
Dans cet enregistrement, Meriem Bouamrane aborde également les défis de la protection, de la conservation et de la reconversion de la nature dans les zones urbaines et évoque les grands défis que devront relever non seulement la Minett UNESCO Biosphere et les autres réserves de biosphère du programme « Man and The Biosphere » de l’UNESCO dans les années et décennies à venir, mais aussi les défis sociétaux liés au changement climatique et à la perte de biodiversité.